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mardi 31 janvier 2017

Trail blanc des Gabelous à Mijoux - 7km dans la neige avec une belle surprise au départ...



Me revoilà pour vous compter mes dernières aventures et notamment celle de ma course du jour au Challenge des Gabelous à Mijoux, dans le massif du Jura.



A priori, on ne va pas à Mijoux au hasard. Soit on est originaire du coin, soit on vient skier ou soit on vient visiter la bijouterie Trabbia Vuillermoz au centre du village... Il faut dire que ce petit village niché dans la vallée de la Valserine, au pied du col de la Faucille et du Mont Rond, peut un peu rebuter au premier abord. Il y fait globalement froid, les activités sont peu nombreuses et la neige souvent tenace. Mais lorsque l'on s'aventure dans les grandes forêts de Mélèzes qui entourent le village ou que l'on grimpe jusqu'au sommet du Mont Rond, on est saisi par la beauté et la tranquillité des lieux. Mijoux c'est un havre de tranquillité avec, en bonus, du super bon fromage.



Chartrousaine d'origine, c'est ce gros malin de cupidon qui m'a poussé à découvrir ce lieu reculé de la France et proche de la Suisse, par le biais d'un grand gaillard "made in Mijoux", élevé au Comté et au bleu de Gex.

Bref ! Me voilà inscrite sur le 7 km du Challenge des Gabelous car, après réflexion, il ne semblait pas vraiment raisonnable de partir pour les 15 km du long parcours.


Sur la ligne de départ j'ai retrouvé Laurent alias Lolo Trail, du blog du même nom, qui partait lui pour le 15km avec, comme toujours, le smile qui le caractérise.



C'est à 10h que les premiers participants se sont élancés. Deux jeunes porteurs de handicaps étaient installés dans des joëlettes, elles-mêmes tirées et poussées par des personnes valides. Une belle démonstration du dicton "Ensemble on est plus fort" ! Jojo, installé dans sa nacelle avait le sourire jusqu'aux oreilles.




Le sas n°1 des coureurs du 7 km s'est ensuite élancé, puis le sas n°2. Le parcours débutait par une montée sèche de 500 m sur une piste de ski rouge ! Pas facile de se mettre en jambe avec une difficulté pareille, mais c'était marrant de se retrouver tous à la queueleuleu dans la neige molle. Idem pour la descente, avec de belles glissades à la clés.



La suite du parcours passait à travers le village de Mijoux, puis autour du golf de la Valserine, par les pistes de ski de fond. La neige était bien damée mais les températures plutôt douces des dernières 48h l'avaient bien ramolie !! Les 7km ont été "vite" pliés, en 49 min pour ma part. J'ai même fini 5ème de ma catégorie... Une première !


Courir sur la neige procure des sensations bien différentes de la course sur chemin. Les appuis sont différents et la respiration, principalement à cause du froid, est un peu courte. Il faut donc gérer l'effort d'une autre manière, ce qui est toujours très intéressant !

J'ai aimé le côté solidaire de cette course qui aide les jeunes en situation de handicap à découvrir des activités sportives, j'ai apprécié le sourire des bénévoles, l'ambiance conviviale de la course, ainsi que le parcours et j'ai adoré le bout de bleu de Gex comme cadeau de course. Et oui, on en a marre des buffs moches donc c'est toujours sympa d'avoir des lots différents.

Je réitérerai sans hésiter ma participation pour 2018.

A très vite !
Anna-Lou Gabelous :-) 

PS : Le gabelou est un synonyme de douanier. Il s'agissait du douanier qui était chargé de collecter l'impôt sur le sel, alias la « gabelle ».


dimanche 4 décembre 2016

[TEST] Les savons soins Daliane au lait d'ânesse



C'est par l'intermédiaire d'une copine que j'ai eu le plaisir de découvrir les soins Daliane, des savons à base de lait d'ânesse certifiés 100% BIO. Ces savons sont fabriqués en Haute-Savoie (chez moi !!) par Sylvie Dalibard, ancienne infirmière et amoureuse des ânes depuis toujours. 

Ayant à cœur de me tourner vers des produits plus naturels, j'avais déjà troqué le gel douche pour la savonnette mais je n'avais jamais envisagé qu'un savon pouvait servir à autre chose qu'à se laver. C'est en lisant des articles et en regardant les vidéos de Daliane que j'ai compris le pouvoir de ces soins lavants. 



Élaborés avec plus de 42% de lait d’ânesse frais et BIO, les savons soin Daliane sont conçus artisanalement et à la main grâce à un procédé artisanal de saponification à froid. Selon les vertus recherchées, les savons sont enrichis d'huiles végétales BIO (olive, coco, sésame, karité), d'huiles essentielles et/ou d'ingrédients naturels comme l'argile, la menthe ou les graines de pavot. Ainsi chaque soin est unique et aura une action précise sur la peau.

J'ai choisi de tester deux savons : le soin protecteur Augustine et le soin relaxant Paulette. Avec l'hiver et le froid mordant, j'ai été conquise par les vertus hydratantes de ces deux soins. 


L'Augustine est le soin le plus hydratant de la gamme Daliane. Composé d'huile d'olive, d'huile de coco et de karité, il s'émulsionne délicatement avec un peu d'eau et s'applique directement sur la peau. Je le trouve top à utiliser quand il fait super froid dehors ou sous la douche après un bon footing. Il laisse la peau douce et apaise les rougeurs (ce qui n'est pas du luxe quand on rentre d'un footing hivernal en forêt).





Le Paulette est mon préféré car il sent la lavande et a même des vrais morceaux de lavande dedans !
Je l'utilise principalement pour me nettoyer le visage et me démaquiller. 






Les soins Daliane m'ont permis de repenser complètement ma routine de démaquillage. Exit le coton et le démaquillant. J'utilise désormais des disques de coton tissé bi-faces et lavables au lieu des cotons classiques. C'est pour moi une vraie révolution ! 
Pour me démaquiller les yeux, j'applique un peu d'eau micellaire sur la face la plus douce et retire le maquillage comme avec un coton classique. Je rince ensuite le disque à l'eau tiède et émulsionne le savon soin Paulette sur l'autre face pour me nettoyer l'ensemble du visage. La peau est ainsi nettoyée en douceur et est, jour après jour, moins sensible aux agressions extérieures.



Au delà du fait que les ânes Daliane sont vraiment trop mignons, j'ai vraiment apprécié la manière dont Sylvie explique son travail sur son site. Elle y décrit avec passion les vertus reconnues du lait d'ânesse, mais aussi le travail qu'elle accomplit sur son exploitation. Il y a un vrai respect des animaux, avec une attention particulière portée au moment de la traite, où les ânesses sont en présence de leur ânon.

Pour découvrir les soins Daliane, vous pouvez visiter la manufacture à Faucigny (74) ou bien vous rendre sur le site http://www.daliane-escalane.com/ pour passer commande directement en ligne. 

Comptez 16,90€ pour un savon de 50g et 24,90€ pour un savon de 100g. Ce n'est pas donné mais le savon se garde longtemps, sans jamais perdre de son pouvoir moussant et hydratant. Cela fait 1 mois que j'utilise le savon Paulette 50g quotidiennement et il ne "fond" pas vite du tout. 

Quelques liens utiles : 


A très vite - pour du running !!

Anna-Lou




dimanche 25 septembre 2016

J'ai testé le Yoga Bikram à Annecy (ou Hot Yoga). Verdict...



A la recherche d'un cours de yoga près de chez moi, je suis tombée sur le site de Yoga Bikram Annecy et ai décidé de tenter l'expérience en profitant de leur offre découverte à 35€, pour 10 jours de cours illimités.

J'avais testé une séance de Bikram lorsque j'étais en stage à Boulder au Colorado, mais le cours durait seulement 45 min ce qui change radicalement de ce que j'ai pu expérimenter à Annecy, puisqu'ici les séances durent 1h30 ! 

Le principe du Yoga Bikram, appelé aussi Hot Yoga, est d'enchaîner 26 postures de yoga dans une salle chauffée à 40°C, la chaleur aidant à étirer les muscles profonds et à améliorer la souplesse. Cette pratique, créée par un certain Bikram Choudhury, n'a pas grand chose en commun avec le yoga Vinyasa que je pratiquais à Genève, bien au contraire... Au yoga Bikram pas de méditation, pas plus de 2 min en Shavasana, pas d'échange avec le professeur (celui-ci dicte les enchaînements depuis son estrade) et pas beaucoup de variété puisque les postures sont toujours identiques cours après cours.

Cela peut sembler un peu rébarbatif, d'autant plus que la chaleur est très intense et qu'il faut la supporter pendant 90 minutes. Et ça l'est un peu dans un sens. Les ordres du prof sont donnés en mode robot, on sue comme une saucisse sur un barbecue, il n'y a quasiment pas de temps mort, le rythme est assez militaire !

En revanche, les bénéfices se font vite sentir. Rien qu'en sortant du cours on se sent terriblement bien, comme vidé. C'est assez incroyable ! Il faut dire que le corps s'est vraiment démené, que ce soit à tenir les postures, à réguler la température du corps ou encore à suer, celui-ci est extrêmement sollicité !

Les bénéfices à long terme sont, selon les pratiquants réguliers, une perte de poids, une nette amélioration de la souplesse et un bien-être généralisé. 


J'ai choisi de prendre une carte 5 entrées à l'issue de l'offre découverte car, bien que je n'ai pas été transcendée par la pratique, j'ai quand même envie de continuer pour sentir les premiers bénéfices. J'aurais préféré trouver un cours de Vinyasa ou Ashtanga, comme le yoga que je pratiquais à Zanzibar, mais je n'ai pas trouvé de cours à proximité et j'avoue que le studio de Yoga Bikram Annecy est vraiment sympa. Il est hyper propre, bien équipé, avec des douches très agréables. L'ambiance est très conviviale et bienveillante entre les participants. Rien à redire là-dessus, tout est nickel.


Verdict... Le Yoga Bikram est selon moi une forme de yoga tout à fait adaptée aux sportifs souhaitant améliorer leur souplesse et intensifier les phases de récupération. Je n'ai d'ailleurs jamais vu autant de mecs à un cours de yoga. Il faut croire que l'aspect absolument pas méditatif de la pratique doit en soulager quelques uns. Pas d'introspection, juste de la concentration... De toute façon, il fait bien trop chaud pour réfléchir. :) 

En savoir plus : 
Yoga Bikram Annecy
9, bis avenue d'Alery 74000 Annecy
Tel: 04 50 09 96 98
Facebook : https://www.facebook.com/yogabikramannecy/



lundi 6 juin 2016

La Biarrose - Course 100% féminine et solidaire à Biarritz



Les courses girly sont à la mode depuis quelques temps déjà et permettent de soutenir de nombreuses causes, comme on a pu le voir avec les courses Odyssea ou la Marseillaise des femmes. Je partage sur mon blog les courses qui m'ont tapée dans l’œil et auxquelles je ne peux pas toujours participer. Aujourd'hui direction les Côtes Landaises !



Si vous êtes du côté de Biarritz le 3 Juillet je vous invite à découvrir La Biarrose, une course féminine et solidaire de la lutte contre le cancer du sein.

Pour la 4ème fois, Biarritz accueille cette course girly mais pas cucul avec une programmation qui donne envie d'enfiler ses baskets et courir entre nana. Le parcours permet de découvrir les magnifiques plages de Biarritz et de profiter pleinement des embruns marins.

Cette course permettra de soutenir deux associations, Life is Rose & Keep A Breast, qui participent à la prévention et la prise en charge des cancers du sein.

Plus d'infos sur : http://www.la-biarrose.fr/

mardi 10 novembre 2015

Randonnée au Lac Blanc (2352m) - Chamonix



Les douceurs automnales sont au rendez-vous cette année et nous accordent de superbes week-end rando en Savoie et Haute-Savoie. La semaine dernière, j'ai sauté sur une promo Booking et ai réservé une nuit d'hôtel à Chamonix, avec pour idée de marcher jusqu'au Lac Blanc, point de vue incroyable sur la chaine du Mont Blanc. Découvrez cette rando idylique... 

Yoga fun everywhere !


Rando trail au Lac Blanc (2352m)

Plusieurs options plus ou moins faciles permettent d'accéder au Lac Blanc. La plus tranquille est de prendre le téléphérique de la Flégère depuis Chamonix, mais le tarif aller / retour étant de 16€, je vous conseille plutôt mon itinéraire qui, bien que plus long, s'avère très agréable et bien exposé. 

Le départ se fait depuis le parking du hameau de Tré le champs le haut, aux environs de Chamonix, le long de la D1506. Il faut ensuite emprunter le chemin qui part en contre-bas du parking et qui monte dans une forêt d’épicéas. La montée est progressive sur environ 1,5 km et le paysage change au fur et à mesure que l'on sort des arbres.

Vue sur le Mont Blanc et ses voisines...



Il faut ensuite emprunter plusieurs passages équipés de câbles, marches-pieds et échelles, avec des passages plutôt exposés qui nécessitent de n'avoir pas trop le vertige (moi j'adore !!). Le sentier passe à proximité des Lacs des Chesery (1891 m), puis d'un autre joli petit lac et continue son ascension jusqu'au fameux Lac Blanc via des lacets et de sympathiques passages équipés. 

Le Lac Blanc s'offre à la vue dès le dernier ressaut qui mène au refuge et la vue est à couper le souffle. Celle-ci offre un panorama exceptionnel sur toute la chaine du Mont Blanc (Aiguille du midi, Grandes Jorasses, Aiguilles vertes, Aiguilles des Drus...) et permet de profiter du soleil en contemplant les sommets.



Lac Blanc - Chamonix

Pour la descente, le mieux est encore de suivre un autre itinéraire à partir du Lac des Chesery via le balcon Sud, afin de varier les plaisirs et profiter de quelques kilomètres de pente douce (idéal pour faire un peu de trail !!). Les deux derniers kilomètres de descente en lacets sont vraiment casse pattes et à l'ombre en fin de journée, mais permettent de regagner le point de départ assez facilement.

J'espère que vous apprécierez cette rando autant que moi et que les choucas ne mangeront pas votre sandwich.

A très vite.
Anna-Lou

Liens utiles :

Lac Blanc Chamonix


mardi 27 janvier 2015

Thyroïdectomie mon amour




Trois mois se sont écoulés depuis mon dernier article et il s'est passé un certain nombre de choses dans ma petite vie. Tout d'abord, j'ai eu 25 ans... J'aurais pu souffler mes bougies sur le bureau de mon Endocrinologue puisque j'ai eu rendez-vous avec elle ce jour-là. Ensuite, j'ai repris un petit peu la course à pied. J'ai fait 5 kilomètres par-ci, par-là, entre midi et deux. J'ai repris le yoga plus sérieusement et ai enchainé les cours de Vinyasa à la Movement Factory de Genève. Globalement, je me suis sentie mieux, un peu moins fatiguée, mais quand même pas au top de ma forme. Et puis, j'ai dû tout arrêter à nouveau pour me faire opérer.


Thyroïdectomie for the win...

La conclusion de la thyroïdectomie totale s'est imposée à moi comme une évidence puisque j'ai eu une maladie de Basedow sévère, doublée d'une orbitopathie Basedowienne assez compliquée à gérer.

Je suis donc passée sur le billard le 14 janvier dernier, à la Clinique d'Argonay, entre les mains expertes du Docteur Destrumelle.


Photo non contractuelle de mon chirurgien
Mon admission à la clinique s'est faite la veille, vers 16h. J'ai été installée dans une chambre double avec une coloc hyper sympa puis ai reçu la visite de l'anesthésiste, du chirurgien et des nombreuses infirmières du service. Je n'ai pas trop touché au repas car c'était ignoble (pire qu'à l'hôpital c'est pour dire). J'ai ensuite eu le plaisir de m'adonner à la douche à l'Hibiscrub, ce désinfectant à l'odeur ignoble qui assèche la peau, emmêle les cheveux et fait ressembler à Cruella. N'étant pas vraiment stressée, j'ai dormi comme un bébé (même pas eu besoin de lancer ma playlist Beyoncé).



RunAnnaLouRun from the block!

Les infirmières m'ont réveillée à 6h20 pour reprendre une nouvelle douche à l'Hibiscrub avant d'enfiler la chemise ouverte aux fesses, les sabots en papier et la charlotte moche. Un peu avant 7h, un charmant brancardier est venu me chercher pour m'emmener au bloc.

Arrivée dans le hall des blocs, je me suis retrouvée avec d'autres patients tous plus stressés les uns que les autres, mais moi j'étais peace, cool, relax. Oui, j'ai beaucoup regardé Urgences dans mon enfance, ça dédramatise le truc. Et puis tout le monde était sympa, l'anesthésiste m'a bien fait rire, le chirurgien aussi... Bon, les infirmières se sont rendues compte qu'elles avaient oublié de me donner le cachet décontractant qui aide à supporter le stress et la douleur au réveil. Tant pis pour moi ! On m'a posé le cathéter (un rose donc petit), puis installée sur la table d'opération. J'ai eu droit à une première seringue pour m'endormir, "l'apéro" comme l'a appelé l'anesthésiste, qui m'a fait me sentir hyper mega bourrée. Puis, deuxième seringue et paf le black-out.

J'ai ouvert les yeux vers 11h et ai tout de suite vu une infirmière au dessus de moi. C'est con, mais je me suis dit "cool je suis en vie". J'ai touché mon cou pour voir si je n'avais pas rêvé et ai bien senti un gros pansement. La douleur était supportable, certainement car j'étais blindée de morphine. J'ai attendu là une bonne demi-heure pendant qu'on m'injectait des trucs, puis suis remontée dans ma chambre.



Et c'est là que les "ennuis" ont commencé... J'ai très mal supporté l'anesthésie et ai vomi toutes les 20 minutes le reste de la journée. Je ne pouvais plus marcher, mes jambes ne me portaient plus, tout tournait, j'avais chaud et me sentais terriblement mal. Le fait de vomir, quand on s'est fait enlever la thyroïde, n'est pas franchement agréable car cela tire un peu sur les points. Heureusement ceux-ci sont solides et résistent au vomito.

S'en est suivi une série de difficultés dont on a pas conscience lorsque l'on est bien portant : appeler l'infirmière pour faire pipi (dans une bassine, sur son lit, comble de l'horreur), pour boire, pour enfiler son tee-shirt, ne pas pouvoir manger ou se lever... Bref, c'était abominable. J'ai dormi avec une perf d'anti-vomito et d'eau pour m'hydrater.


Libérééééeee, délivréééeeeee...

Le lendemain, ça allait beaucoup mieux. Bon ça tournait encore un peu autour de moi et mes jambes étaient cotonneuses, mais j'ai réussi à trouver la force d'aller me laver et me rendre présentable. J'ai pu voir ma cicatrice qui m'a parue un peu moche, mais dont l'infirmière a dit qu'elle était très belle. Je suis sortie de la clinique vers 11h avec un nouveau pansement. 

Les jours suivants, je ne suis pas sortie de chez moi. J'avais mal au cou et à la nuque. Ces douleurs étaient en partie dues à la position opératoire, où la tête est en hyper extension. J'étais aussi un peu flagada...

Mon état actuel... ;)

Cinq jours après l'opération, j'ai pu faire enlever le fil de ma cicatrice. Il a fallu un peu tirer (berk), mais j'ai ensuite pu apprécier ma liberté retrouvée : celle de se promener le cou à l'air ! La cicatrice est assez impressionnante car longue (8 cm), mais comme l'a dit mon chirurgien, j'ai eu un "gros gros Basedow". Je bats donc à plates coutures ma voisine, qui a eu la même opération, mais une cicatrice bien plus petite.



A l'heure actuelle, 12 jours après l'opération, je suis toujours bien fatiguée mais je me sens mieux. J'ai juste fait un malaise à la pharmacie mais rien de dramatique. Je prends du Levothyrox 125mg et ai une prise de sang programmée pour la semaine prochaine.




Ma cicatrice est plutôt jolie, ça fait punk !


Je suis sur-motivée pour reprendre la course à pied, le ski et le vélo. A très vite pour de nouvelles aventures que j'espère plus réjouissantes !! J'ai hâte.




mardi 15 avril 2014

Spectacle de Yohann Metay - "La Tragédie du dossard 512"


Il y a quelques semaines, je suis allée voir le fameux spectacle de Yohann Metay, "La Tragédie du dossard 512". D'après ma mère, ma sœur et un bon paquet de mes contacts Facebook, c'était LE spectacle à voir ! J'ai donc pris 5 places et direction le Complexe du Rire à Lyon, un petit café théâtre très sympa, derrière la place des Terreaux.

L'UTMB

C'est autour de cette course mythique que s'articule le "one trailer show". Au départ, c'est un pari, puis un objectif et finalement une réalité. En effet, le héros abdos Kro devient compétiteur. Le doux rêve de la polaire "Finisher" et des marmottes aguicheuses, l'animera tout au long du parcours de 160km et quelques 100000m D+ . Je ne vous dis pas si notre coureur national terminera la course ou non... Puisqu'au final le chemin est le but !


L'esprit TRAIL

Tout au long de son spectacle, Yohann Metay dresse un portrait hilarant du coureur moyen avide de reconnaissance. Entre les irritations diverses, l'ambiance des courses et les ravitos "locaux", l'acteur nous renvoie à nos propres expériences, souvent assez cocasses. Petit aperçu...


En résumé, j'ai ADORE ce spectacle ! Yohann Metay est un fantastique comédien. Son jeu d'acteur, ses mimiques, et sa capacité à interagir avec le public rendent son spectacle hilarant. Les dames au premier rang pourront admirer ses ischios, qui, il faut le dire, ne sont pas déplaisants.




Et vous, avez-vous déjà eu la chance de voir le spectacle de Yohann Metay ?

Si ce n'est pas le cas, consultez les dates de représentation ici : http://www.yohannmetay.com/dates_yohann_metay.html


Bon spectacle !