Le coup de "moins bien" ne m'était encore jamais arrivé en course... Du moins pas au début, ni à cette intensité. Pourtant je me sentais prête à avaler ces 30 km, j'avais déjà rando/couru cette distance et physiquement ça allait plutôt pas mal à un détail près... Le souffle !
L'asthme m'a un peu lâché les baskets (c'est le cas de le dire) ces dernières années, mais revient régulièrement quand il fait froid / que je suis malade / qu'il y a du pollen / de la pollution, assez souvent en fait... Pas toujours facile de gérer l'asthme et l'effort.
Bref, voici le récit de mon début de "course"... Départ de Chambéry avec mon meilleur pote Sylvain, direction Treffort en Isère pour le Trail des Passerelles, 29km/1500D+. Petit-dej comme d'hab, dodo comme d'hab, jusque là tout va bien.
Le départ est donné vers 9h, ça part très vite mais bon j'avance à mon ryhtme (9km/h). Dès la première côte je sens que je ne respire pas comme d'habitude. Les 3 premiers km (seulement !!) se feront dans la douleur. Une espèce de crampe me paralyse tout le ventre, et un point me pique le poumon gauche... Youhou, je ne respire plus. C'en est trop, je m'arrête vers un petit buisson, et, au sommet de ma gloire et de ma classe, je vomis. Pour certains c'est banal, mais pour ma part je n'avais pas vomi depuis 10 ans. Un évènement historique, celui de la décennie.
Je suis repartie en trottinant puis ai remis le couvert une fois. La course s'est terminée pliée au pied d'un arbre, avec ma chère amie Ventoline. J'ai décidé de renoncer et franchement ce n'était pas facile, j'ai même versé ma larmiche. Je me sentais nulle. Mais bon ça ne servait à rien de continuer, si ce n'est à embêter le serre-fil, les bénévoles, et tutti quanti !
Je suis repartie en trottinant puis ai remis le couvert une fois. La course s'est terminée pliée au pied d'un arbre, avec ma chère amie Ventoline. J'ai décidé de renoncer et franchement ce n'était pas facile, j'ai même versé ma larmiche. Je me sentais nulle. Mais bon ça ne servait à rien de continuer, si ce n'est à embêter le serre-fil, les bénévoles, et tutti quanti !
J'étais quand même sacrément deg... Je déteste abandonner, vomir, me lever à 6h un dimanche pour courir 4 bornes, re-vomir, et finalement attendre 3 plombes en plein cagnard.
MAIS il y a quand même des points positifs :
- Le Lac du Monteynard est très joli
- J'ai vu les TraiLadies !!!
- J'ai bu un coca avec Simon (le copain de Carole)
- J'ai passé un bon moment avec Sylvain et son hypo
- J'ai vu du mec torse-poil
- J'ai vu un chat mignon
- J'ai mangé une glace
- J'ai travaillé mon bronzage cycliste
Au final j'ai quand même marché plus de 15kms dans la journée ! Mais je n'ai pas vu les passerelles...
Allez Next -----> :-)